L’assurance en commerce international, à prendre par l’acheteur !

L’assurance en commerce international, à prendre par l’acheteur !

Vous importez de la marchandise et vous acceptez volontiers que votre fournisseur vous livre CIF (C’est-à-dire qu’il vous facture le coût de la marchandise +l’assurance + le fret maritime). Grave erreur.
Comme toujours pour les assurances, si tout se passe bien, il n’y a rien à dire avec ce choix, mais en cas de souci, c’est sûr que vous regretterez de ne pas vous en être occupé vous-mêmes.

Pourquoi ?

1- Parce qu’il y a assurance et assurance.
Ce qui intéresse votre fournisseur,  c’est de vous facturer sa marchandise. Le reste,  c’est pour vous rendre service. Ne prendra-t’il pas la 1[sup]ère[/sup] assurance venue sans se préoccuper de ce qu’elle couvre en réalité ? Il y a bien des chances que oui. Il n’a pas envie de renchérir le prix global par une assurance renforcée, surtout si vous ne lui demandez rien.
Vous courez bien des surprises –désagréables pour le moins- si vous aviez à vous faire indemniser en cas de sinistre.
Dans un des cas que nous avons eu à connaître,  un petit colis d’une valeur de 1300 USD  ayant eu la malencontreuse idée de se trouver dans un camion du transporteur en route vers l’aéroport, qui a pris subitement feu,  a été dédommagé … 60 USD.  L’assurance standard qui avait été souscrite par le fournisseur prend comme base, selon les conventions internationales en vigueur, le poids du colis !  
Or, il existe une assurance tous risques. Plus chère, bien sûr.


2 -  Continuons, votre marchandise venant de Chine, Mexique, Thaïlande,  USA… a eu un problème et vous devez contacter la compagnie d’assurance en charge de  votre cargaison et choisie par votre fournisseur ; déjà, la plupart du temps, dans les documents originaux, ne figure pas la police. Vous devrez  compter sur la diligence du fournisseur pour vous en communiquer les coordonnées. Et vous devrez ensuite discuter avec la compagnie concernée pour expliquer le sinistre dont vous êtes victime, et tâcher de vous faire indemniser.
Imaginez les tracasseries que représente le moindre sinistre en France, de type dégât des eaux, accident de véhicule,  vol… et multipliez par 10 pour avoir un aperçu de ce qui vous attend.

  • Langue étrangère : même si vous maîtrisez parfaitement l’anglais, rien ne dit que votre interlocuteur au sein de la compagnie d’assurance étrangère parle autre chose que la langue du pays.

  • décalage horaire : certains pays ont jusqu’à 12H de décalage avec nous, et sont très compliqués à joindre par téléphone, sauf si vous vous réveillez à 3H du matin pour les contacter.

  • méandres administratifs et commerciaux dont vous ne comprendrez rien : délais d’expertise, de réponse, modes de calcul, renvoi  de votre dossier à des services tiers…

  • Coûts téléphoniques, notamment et que de temps perdu… !



La solution :


  1. l’assurance AD VALOREM (assise sur la valeur de la marchandise et non pas sur le poids).
    On peut aller jusqu’à un taux de 120%, soit 20% de plus que la valeur, pour gommer encore plus les effets ‘franchise applicable’ et autres frais indirects que vous aurez à assumer, voire même la perte du profit escompté pour cette transaction.

  2. Et que vous aurez souscrite auprès d’une compagnie d’assurance française, avec qui vous serez notoirement plus confortable pour faire valoir vos droits, en cas de problème.
    Ou encore, confier vos transactions au Groupe CIOA.
    Non seulement, il a mis en place tout un process de sécurisation  en matière de commerce international commençant depuis la qualification du fournisseur, la vérification de la qualité des produits fabriqués, mais encore, son assurance spécifique pour l’import-export couvre les marchandises confiées par ses clients à hauteur de 7.5 millions d’€ par transaction.